9.8.09

Les potins des dieux

Quoi de plus plaisant que de flemmarder sous l’ombre d’un merisier une bonne chopine de lailait ou de bière à la papatte, en se laissant aller par la douce chaleur de l’été ? Le faire en savourant en plus les croustillants potins sur nos très chers dieux !


L’été est là et avec lui les tenues adéquates bien évidement ! Mais si nos très chères déesses, déjà peu vêtues à l’ordinaire, s’allègent davantage de leurs parures pour contrer la chaleur, le mercure de nos très chers dieux, lui, explose devant les courbes sulfureuses ainsi dévoilées…

Ce qui à pour effet de tripler la consommation de bière de ces messieurs qui avait déjà doublé par la chaleur… En conclusion, la déesse Pandawa est tout à l’honneur par ces temps cléments, ses attraits non négligeable et sa maîtrise pour tous les breuvages alcoolisés en font la coqueluche du moment ! Enfin quand elle tient encore suffisamment debout pour jouir de ce statut…

De son côté le dieu Sram ne profite guère de la griserie ambiante, pourtant il provoque toujours une bonne rigolade lors de ses apparitions devenues plus que discrètes. La raisons ? Imaginez notre divinité osseuse incapable de se déplacer autrement qu’en rampant en raison de la solidité de ses os qui se rapproche, à s’y méprendre, à celle d’une gelée… De quoi être submergé une hilarité délectable ! Quand la vengeance des dieux se fait poilante, c’est que du bonheur (enfin pas pour tout le monde si vous voyez ce que je veux dire…).

Notre déesse Eniripsa s’étant remise de sa convalescence (après que le dieu Xélor ai obtenu pour elle la grâce d’Osamodas) a fini par se résigner sur l’amour impossible qu’elle éprouvait pour Osamodas. Chose qui ravi au plus haut point le dieu Xelor, qui n’a pas perdu un seul grain de sable du sablier du temps pour se rapprocher toujours plus de la belle déesse ailée, et de la courtiser. Sous ses allures de bandelettes moisies et odorantes, la déesse Eniripsa a enfin perçut ce cœur battant qui pourtant assagi par le nombre des décennies, à succomber à la plus vieille des folies, l’amour…

Alors que certains cèdent à leur passion, d’autres se défient à foison ! C’est en effet l’occupation principale des dieux Sadida, Iop et Eca, après le concours du lancer de comètes, de l’immolation d’étoiles (où le maître mot était “plus il fait chaud plus elles sont chaudes”... C’est du joli messieurs !) arrive le concours… de sieste. Vous avez bien lu, voila plusieurs semaines que nos dieux se sont plongés dans un long sommeil (sans aide extérieure bien sûr) afin de savoir lequel des trois sera le maître du sommeil… Le dieu Iop ayant craqué il y a trois jours (l’appel de l’épée…) la partie se joue entre le dieu Sadida et le dieu Eca, qui ne semblent pas décidés
à ouvrir la paupière de si tôt, affaire à suivre !

Pour terminer ces potins nous vous parlerons du dieu Enutrof qui, n’ayons pas peur des mots, s’est pris une correction ! Et pour cause, alors qu’il errait en quête d’une idée pour séduire la belle déesse Crâ, Il entendit cette dernière chanter au loin. Se rapprochant discrètement il vit que sa belle était entrain de profiter de la fraîcheur d’une cascade, guillerette et insouciante, dont la tenue brillait par son absence…. Bavant devant cette vision enchanteresse, il ne fit guère attention aux buissons que sa passion avait embrasés… Incident on ne peut plut voyant et révélateur ! L’audace de notre dieu dragon provoqua évidement la fureur de la déesse Crâ qui su exprimer son courroux par l’intermédiaire de ses flèches affutées. La leçon est douloureuse mais notre divinité écailleuse s’en remettra on peut en être sûr !

Par Gotthyka

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