9.9.09

Irresponsabilité, cruauté et lâcheté.

De quoi puis bien parler dans cet article avec des mots si durs ? D’une triste réalité qui cette année encore a frappée. En effet une fois de plus des milliers de familiers ont été vilement abandonnés comme de vieilles chaussettes au détour d’un zaap ou en pleine forêt. La plupart, sans défense meurt de faim quand ils ne sont pas tout simplement dévorés pas des bêtes sanguinaires, les plus chanceux sont recueillis par des aventuriers au grand cœur. On ne dénombre plus le nombre de petits cadavres retrouvés à chaque fin de vacances. Une dernière alternative existe pour ces malheureuses petites choses, le chanil d’Oshimo.

Oshimo, véritable gardien de nos compagnons se dévoue corps et âme à la protection et aux soins de tout les laissés-pour-compte qu’il peut trouver…. Autant dire qu’il y en a beaucoup ! Pour vous nous avons recueillis son témoignage.


Gotthyka : Mew Oshimo.
Oshimo : Wouf M'amzelle.

Gotthyka : Quelle est la situation vis-à-vis des abandons cette année ?
Oshimo : C’est catastrophique ! Plus ça vient pire c’est, les gens ne comprennent visiblement pas que les familiers ne sont pas que de boules de poiles ou d’écailles qui peuvent être utiles lors de leur combat. Dès qu’ils commencent à avoir besoin de soins ou que leurs besoins se font un chouilla contraignant pouf ! Le premier arbre du coin suffit à l’abandon ! C’est scandaleux !


Gotthyka : Comment retrouvez vous les familiers et qu’est-ce que vous faites pour eux ?
Oshimo : Hélas bien souvent je n’en retrouve que leurs pauvres âmes tourmentées qui attendent encore et toujours leurs anciens maîtres, dans un espoir plus qu’illusoire… A ce moment là je leur fait comprendre que plus personne ne les attend, et après les avoir consolé du mieux que je peux, je libère leur âmes pour qu’ils puissent enfin trouver repos. Mais ils ne se remettent jamais complètement de leur abandon. Et cela vaut aussi pour ceux que je retrouve vivants.

Gotthyka : Qu’en est-il pour eux justement ?
Oshimo : Ils sont souvent mourant ou dans de tristes états. Je les récupère, les soigne et les nourris, mais le plus gros du travail reste de soigner le traumatisme de l’abandon. Il faut savoir que les familiers que je recueille ne sont jamais mis à l’adoption, d’une part car je n’ai aucunement confiance aux aventuriers, ils sont pour la grande majorité trop immature et irresponsable, d’autre part il faut bien comprendre qu’un familier abandonné ne fera plus jamais confiance à un aventurier, et que donc il se sentira en perpétuel danger avec un autre.

Gotthyka : Que deviennent-ils alors ?
Oshimo : Ils finissent leurs jours jour paisiblement dans mon chanil avec tous les soins et l’affection dont ils ont besoin.

Gotthyka : Il me semble que c’est le ca de Gigi votre chachatte, pouvez nous raconter son histoire ?
Oshimo : Bien sûr, Gigi est la première chachatte que j’ai recueillis, je l’ai trouvé agonisante dans une poubelle, la peau sur les os dont certains étaient en morceaux. La pauvre petite n’était même plus capable de rester consciente. Je l’ai amené chez moi et j’ai passé trois semaines à l’arracher des griffes de la mort. Passé ce temps, j’ai continué de la soigner mais elle semblait déprimée et il était très dur de la faire manger. Je n’ai pas perdu espoir, lui apportant chaque jour fidèlement toute l’attention et l’affection qu’elle méritait. Au bout de quatre mois elle avait enfin commencé à revivre. A force de m’occuper d’elle avec dévotion, un lien spécial est né entre nous, et elle a réussi à surmonter son traumatisme. Un jour alors que j’allais chez le boucher avec elle pour lui acheter de la nourriture, ce dernier la fut surpris de reconnaître en elle la petite chachatte qu’il avait vu il y a 5 mois. Il me dit qu’il connaissait son ancien propriétaire, un sram de mauvais genre qui l’avait laissé dans le parc. Il m’apprit alors que la pauvre petite bête avais remonté jusqu’à la cité sufokienne pour retrouver son maître. Ce dernier en colère lui avait alors brisé les os des pattes pour la jeter ensuite quelque part. Le boucher m’avait dit qu’il avait voulu la retrouver mais que la pauvre bête n’était plus à l’endroit où son ancien maître l’avait laissé et que donc il avait pensé qu’elle était repartie même en rampant voir son maître. Il fut soulagé de la voir bien portante mais moi je fus révolté de cette histoire, et je décidai le jour même de sauver tout les familiers que je pouvais. C’est ainsi que tout commença.

Gotthyka : Eh bien quelle histoire… Quels sont les familiers le plus souvent abandonné ?
Oshimo : Bien évidement il y a des familiers qui ne seront jamais abandonnés, par exemple les dragoune et les nomoon n’ont rien à craindre de part leur valeur marchande mais pour les chachas par exemple, c’est une véritable hécatombe. C’est eux qui en sont le plus les victimes. Puis avec cet abruti d’Altaïr qui distribue les chachas comme des ptits pains ça ne va pas en s’arrangeant.

Gotthyka : Avez-vous un message à transmettre à nos lecteurs ?
Oshimo : Oui, soyez bien conscient quand vous prenez un familiers avec vous que c’est avant tout un être vivant doué d’émotions et de sentiments. Ce n’est pas un simple amas organique faits pour assouvir vos caprices, c’est un compagnon dont vous vous devez de prendre soin, c’est une créature qui vous suivra partout qui sera là pour vous. C’est un être vivant et le minimum que l’on se doit de faire c’est de respecter la vie.

Gotthyka : Oshimo je vous remercie pour votre témoignage.
Oshimo : S’il peut sauver des innocents j’en suis ravi.

Très chers lecteurs nous vous invitons à bien réfléchir avant d'adopter un familier, ce n'est pas un jouet, ni une peluche, encore moins un objet, c'est un être vivant que vous devrez choyer jusqu'à sa mort.

Par Gotthyka

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