9.9.09

Poème du mois

Le merisier



C’est sous l’ombre du grand merisier,
Que je vois l’été doucement s’achever,
Les vacances sont belles et bien finies,
Et bientôt viendra l’automne bien gris.

C’est contre le tronc du robuste merisier,
Que adossée j’observe les sombres nuages,
Leur venue annonce l’implacable présage,
Des pluies, du vent et des courtes journées.

Ce sont les feuilles mortes du merisier,
Qui me révèlent les proches fenaisons,
Même si la flore montre encore sa vivacité,
Bientôt les feuilles sous nos pas crisseront.

Ce sont les vieilles racines du merisier,
Qui rappellent que ce cycle est éternel,
Depuis la naissance de la terre et du ciel,
Mort et vie ne cesseront jamais de danser.


Par Gotthyka

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