30.7.13

L'article farfelu : le chacha de Digrenörsch


Le chacha de Digrenörsch est une expérience de pensée (un essai pour résoudre un problème en utilisant seulement son imagination : que se passerait-il si... ?) sur le thème de la physique quantique, domaine ô combien fantaisiste réservé aux mages et alchimistes les plus décadents de notre temps.

Cette expérience de pensée, proposée par Wiren Digrenörsch en réaction à l’Interprétation de Chengouape (sujet qui sera éventuellement développé dans un numéro ultérieur), tend à démontrer que certaines façons d’appréhender le fonctionnement de la physique quantique peut mener à des raisonnements absurdes et paradoxaux. Dans le cas présent, un chacha qui serait à la fois mort et vivant.


L' expérience de pensée consiste en ceci : un chacha ainsi qu'une fiole de pet de bwork reliée à une capsule explosive sont placés dans une boite qui est isolée du monde extérieur. Après une certaine période - mettons une heure - voici ce qui est susceptible de se produire :

  • la capsule explosive explose d'elle même, brisant ainsi la fiole de pet de bwork, laquelle tue le chacha par asphyxie en moins de dix secondes.
  • la capsule n'explose pas, laissant la fiole de pet de bwork intacte et le chacha vivant.

La question qu'on se pose donc est celle-ci : après une heure, le chacha est-il vivant ou mort ?


Digrenörsch avance que tant que la boite demeure fermée, le chacha est mort et vivant. En effet, lors du moment supposé de l'explosion (ou non) de la capsule, il se créerait deux réalités similaires et opposées où le chacha serait vivant dans la première, et mort dans l'autre. L'alchimiste ajoute qu'il n'y a aucun moyen de savoir avant que la boite ne soit ouverte, et que le fait d'ouvrir la boite pour vérifier si le chacha est mort ou bien vivant fausserait totalement l’expérience en faisant s’effondrer irrémédiablement une des deux réalités alternatives, ce qui, affirme t-il, est très grave.


A l'heure actuelle, nous ne sommes pas en mesure de dire si Wiren Digrenörsch est un "bon scientifique" ou un "bon à enfermer", et s'il s'est servi ou non de son expérience pour tuer des chachas en toute impunité, mais nous tenons à décliner toute responsabilité en cas de mort physique des chachas de compagnie de nos aimables lecteurs si ces derniers s'avisaient de reproduire les faits sus-mentionnés.

Par C.H.C

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